Interview de Tarek SIDALI (ISTEC 2019), PDG et co-fondateur chez NOJYK
Bonjour Tarek. Quel est ton parcours professionnel et ton métier actuel ?
Je suis diplômé de l’ISTEC, promotion 2019. J’ai fait un Bachelor en alternance, puis j’ai poursuivi mes études en Programme Grande Ecole à l’ISTEC, en alternance également. Mon parcours professionnel a débuté par l’entrepreneuriat en 2012. J’ai commencé par la création de Speed Events, une société d’événementiel à l’étranger avec un associé qui est aussi mon associé aujourd’hui avec NOJYK. Nous avions à peine 19 ans quand nous avons commencé à travailler, à créer des événements : un gala pour une école, des concerts, à louer des restaurants, à travailler avec des hôtels… Cependant, nous n’avions pas encore fait d’études supérieures et nous voulions avoir un certain « bagage ». Nous avons mis Speed Events de côté et c’est ainsi que je suis arrivé à l’ISTEC en 2014. J’ai commencé mon Bachelor en alternance dans un milieu totalement à l’opposé de ce que je fais aujourd’hui : la banque. D’abord, en tant que commercial, puis en tant que conseiller, puis je suis devenu stagiaire manager et enfin manager de deux agences. À la fin de mes études, j’ai décidé de reprendre ce que j’aimais vraiment : l’entrepreneuriat.
Peux-tu nous présenter NOJYK ?
Nojyk, c’est la digitalisation des commerces et le click & collect. Il s’agit d’une solution de commande digitale qui s’adapte aux commerces. Grâce à des solutions de commandes digitales à table et de Click & Collect, Nojyk permet d’augmenter la rentabilité et la qualité du service client tout en simplifiant le travail et en supprimant des tâches chronophages sans valeur ajoutée.
Que signifie NOJYK ?
Initialement, on cherchait un nom qui permette d’être libres, d’évoluer sur plusieurs domaines. Si aujourd’hui on commence NOJYK avec la commande digitale, notre but est de revenir à l’un de nos premiers coups de cœur entrepreneurial : l’événementiel. Nous avons une vision à long terme et à l’international. Il nous fallait donc une dénomination originale, compréhensible dans toutes les langues et qui puisse englober différentes activités et secteurs. Cela a pris du temps. NOJYK signifie « manger » en hmong (langue d’une petite tribu du Laos).
Tu es entrepreneur. Tu as fondé Speed Events en 2012, et NOJYK en 2019. Quand et comment as-tu compris que tu avais la fibre entrepreneuriale ?
Je l’ai vraiment compris très tôt. Au collège et au lycée, je travaillais déjà avec des membres de ma famille qui étaient entrepreneurs. J’achetais des choses, je les revendais. J’ai compris que j’aimais bien cela. Et cela s’est confirmé avec Speed Events dans l’événementiel, en lien à mon goût pour la fête. J’ai aussi découvert que j’aimais faire plaisir aux gens. Lorsque l’on créé un événement, on n’a pas le temps d’en profiter du tout, mais quand les gens viennent nous voir pour dire « C’est super ! Je n’ai jamais vu ça ! », qu’ils sont contents et qu’on a des retours très positifs, alors que nous n’avons que 18-19 ans, on se dit « Mais c’est top ! C’est ça que j’ai envie de faire ! », c’est ça ma vision de l’entrepreneuriat.
Si vous avez envie de faire quelque chose, d’aller à l’étranger, de monter une entreprise, faites-le !
Quels conseils donnerais-tu à celles et ceux qui comme toi veulent devenir entrepreneur(e)s ?
J’aimerais leur dire qu’il n’y a ni âge, ni moment. Si vous avez une idée, lancez-vous ! Vous allez avoir des moments très difficiles, mais ne vous arrêtez pas car la récompense est superbe. C’est énorme d’être entrepreneur, de pouvoir se dire qu’on crée quelque chose. On crée de l’emploi, un service, un produit. C’est vraiment quelque chose qui est complètement différent. J’ai travaillé pendant quatre ans pour des entreprises où j’étais très heureux. J’ai pu y faire beaucoup de choses très bien, mais le sentiment d’être entrepreneur, de créer, c’est vraiment quelque chose. Si vous avez cette fibre, il faut essayer au moins une fois et vous verrez que vous ne pourrez plus vous en passer.
Quels conseils donnerais-tu aux étudiants et aux jeunes diplômés pour réussir dans le monde professionnel en perpétuel changement et avec les perturbations liées à cette période particulière ?
Ce que je pourrais leur conseiller c’est « Foncez ! ». Si vous voulez quelque chose, allez-y ! Essayez de faire ce que vous aimez. Si vous n’arrivez pas à faire ce que vous aimez tout de suite, prenez des opportunités où vous allez acquérir de l’expérience. Dans tous les cas, vous allez gagner quelque chose. Si vous faites un stage, une alternance ou un travail que vous n’aimez pas trop, essayez d’y apprendre le maximum. Suivez aussi vos rêves. Si vous avez envie de faire quelque chose, d’aller à l’étranger, de monter une entreprise, faites-le ! Aujourd’hui, tout le monde peut faire un peu tout ce qu’il veut grâce à Internet et aux réseaux sociaux. Il faut aller chercher les solutions, car elles ne vont pas venir à nous. Mais si on se bouge un peu, si on demande à droite à gauche, on peut tout trouver, les solutions sont devant nous.
Quels sont vos meilleurs souvenirs à l’ISTEC ?
À l’ISTEC, j’ai rencontré des amis avec qui j’ai voyagé et au fil du temps, ils sont devenus une famille. Venir en cours tous les jours était un vrai plaisir. En fait, l’ISTEC est vraiment devenue une deuxième famille pour moi et ces moments sont vraiment inoubliables.
Merci Tarek de ce beau témoignage, bonne continuation à toi et à NOJYK !
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