Benoît FAREZ (ISTEC 2005) nous raconte son parcours depuis l'ISTEC
Benoît FAREZ (ISTEC 2005), membre du bureau de l'Association des Diplômés ISTEC, nous présente son parcours depuis l'ISTEC !
Quel a été ton parcours professionnel depuis l'ISTEC ?
Depuis la fin de l'ISTEC j’ai travaillé dans cinq groupes médias, majoritairement spécialisés en information BtoB.
J’ai commencé en tant qu’assistant chef de publicité, avant d’évoluer vers un poste de chef de publicité junior, puis senior. J’ai également été responsable commercial avant d’accéder au poste que j’occupe actuellement.
Chaque poste que j’ai occupé m’a permis d’acquérir des connaissances et des compétences. J’ai ainsi pu découvrir les étapes de création d’un magazine en appréhendant les étapes de la chaine graphique, tout en participant à la création de sites internet de marques médias.
Ces différents postes m’ont permis aussi d’appréhender toutes les facettes de la fonction commerciale ; la construction de l’argumentaire, la négociation, la prospection, la fidélisation, la veille concurrentielle.
Actuellement je suis directeur de clientèle. Cette fonction regroupe 3 activités.
L’activité managériale, m’amène à superviser le suivi d’activité de mon équipe et de mes collaborateurs, je les conseille et les aide au quotidien pour les guider vers la réussite. Je m’occupe également du recrutement et de la formation des « juniors ». Je définis la politique commerciale de mon équipe en correspondance avec les objectifs du groupe.
Pour l’activité commerciale, je suis responsable du développement et de la fidélisation de mon marché mais aussi de la marque média dont j’ai la charge, en commercialisant des solutions de communication adaptées aux problématiques de mes clients annonceurs.
Enfin l’activité transversale (chef de projet) me permet de créer des partenariats avec les organisateurs d’évènements professionnels (avec notre service marketing et promotion), ainsi que les outils d’aide à la vente (avec notre service de création graphique et web).
Présente nous le groupe France Agricole et RIA
Le Groupe France Agricole regroupe 9 marques média et divers évènements professionnels, essentiellement orientés sur le secteur agricole et agroalimentaire. Le groupe édite le premier titre BtoB européen, La France Agricole, titre qui est né à la fin de la seconde guerre mondiale.
Le groupe a appartenu à Havas Media, puis Vivendi, il a également été racheté par un fond de pension avant d’être racheté par ISAGRI (entreprise française créée en 1983, spécialisée dans la création de progiciels agricole et implantés dans 10 pays).
Nous avons un fonctionnement en mode « business unit », ainsi nous avons une grande autonomie, à la manière d’une entreprise dans l’entreprise. C’est donc fortement responsabilisant. Nous créons nos offres, nos outils d’aide à la vente, et les initiatives commerciales et marketing sont vivement encouragées.
RIA, pour la Revue des Industries Agroalimentaires, est, à la base, un magazine qui a 63 ans. C’est également la marque média leader du secteur. Désormais avec le fort contexte de digitalisation que nous connaissons, nous parlons de « marque média » du fait de l’ensemble des supports d’information dont elle dispose (1 mensuel, 1 site d’information, 1 plateforme de présentation d’équipements, 1 site d’emploi, 1 newsletter hebdomadaire, 1 application et bientôt 1 newsletter bimensuelle d’information marketing).
Quels conseils donnerais-tu aux étudiants et aux jeunes Diplômés qui souhaitent intégrer une société dans le domaine de la presse ?
Au-delà des qualités requises pour la fonction commerciale (écoute, curiosité, force de persuasion et créativité), il y a une réalité : l’univers de l’information connaît une profonde évolution avec le développement des sites internet (pure players) et des réseaux sociaux.
Il est nécessaire, aujourd’hui, d’être réactif et pluridisciplinaire. Il faut véritablement être à l’affût des opportunités et s’ouvrir au-delà de son propre marché pour innover continuellement. Il faut développer et animer son réseau, être boulimique de l’information (nationale et internationale) participer à des conférences, des think tank etc.
Sauf quelques cas exceptionnels, il est préférable de cibler une entreprise ou un groupe qui a une réflexion « marque média », plutôt que « mono support ». Les groupes médias issus du print cherchent aujourd’hui à équilibrer leur modèle économique entre le print et le web, pour ne plus dépendre que du print. Mon principal conseil serait donc de cibler des « groupes médias » et de fuir les « groupes de presse » (du moins ceux qui se revendiquent uniquement ou essentiellement de cette façon).
De plus, le monde des réseaux sociaux connaît également une évolution de leur offre et de leur modèle économique à ce niveau, il faut être continuellement à l’écoute car c’est en ce moment qu’il y a de belles opportunités : le marché est en pleine mutation !
Quels conseils donnerais-tu pour réussir et évoluer dans son parcours professionnel ?
Il faut, avant tout, aimer ce que l’on fait, ne pas se lever le lundi matin en n’attendant que le vendredi soir… C’est en aimant ce que l’on fait que l’on prend des initiatives et que l’on cherche à progresser, et c’est en cela que travailler est enrichissant.
Il est aussi essentiel d’entretenir son réseau professionnel, d’être reconnu et connu, pour cela il faut défendre ses convictions et gagner la confiance des gens, ce qui passe, naturellement, par l’obtention de bons résultats.
Il faut aussi être appliqué et impliqué dans son travail, il préférable de croire que le détail c’est la perfection plutôt que l’inverse.
Autre point, il faut s’intéresser à la pyramide des âges et à l’ancienneté de l'entreprise que l'on vise ou celle dans laquelle on est, cela vous donnera une vision assez claire des perspectives d’évolution et de l’ambiance. Dernière chose, avoir un plan de carrière réaliste permet aussi de se fixer des objectifs et donc de réagir en fonction des opportunités, de plus si la question est posée lors d'un entretien c'est plutôt valorisant d'en avoir un.
Quels sont tes meilleurs souvenirs d'étudiant à l'ISTEC ?
Le concours TEAM, la relation avec les professeurs, les formations qui nous poussaient à prendre la parole en public, les études de cas (très formatrices car très réalistes), les dossiers en tout genre.
L’ambiance de la promotion 2005 et les relations avec la promo 2004 et 2006 étaient également très bonnes !
Sans oublier, les soirées qui étaient vraiment bien tout comme les WEI...
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