Conseils recherche d'emploi pour les jeunes diplômés
Les conseils d'Alain Mlanao, directeur général de la société spécialisée dans l’intérim expert Walters People.
Le diplôme protège-t-il toujours de la crise ?
Malheureusement non, mis à part ceux des écoles de rang 1 [HEC, ESSEC, ESCP, EDHEC et EM Lyon du côté des écoles de commerce ; Polytechnique, centrale, les Mines et les Ponts, notamment, du côté des écoles d'ingénieurs ; ou encore Sciences Po Paris, NDLR]. Leurs étudiants trouvent assez facilement à se placer. Pour les autres, la concurrence ces dernières années est plus rude, et nous pouvons noter à ce titre que les entreprises s'ouvrent de plus en plus aux universitaires. En fait, tout dépend du secteur et de la fonction visée. Ainsi, si les banques par exemple les recrutent en moins grand nombre, les jeunes commerciaux ou encore les ingénieurs sont toujours très demandés. Et, pour ma part, ce qui fait la différence est la personnalité du jeune diplômé.
Comment doit se positionner un jeune diplômé pour décrocher son premier poste ?
Je ne lui conseille pas d'accepter une mission qui serait trop éloignée de ses objectifs, puisque les premières expériences acquises s’avéreront déterminantes pour la suite. Je dirais qu'un contrat est acceptable s'il lui permet de mettre en œuvre 30 ou 40% des compétences directement liées à son objectif, sachant que ses expériences suivantes pourront compléter son parcours. Par contre, je lui conseille de rester mobile : un jeune diplômé souhaitant évoluer doit aujourd'hui maîtriser l'anglais et, si possible, avoir déjà une expérience à l'international (tel un stage). Les Français, globalement, sont en retard en la matière et une évolution à l'international est un levier important pour la carrière d'un jeune diplômé aujourd'hui. Globalement, ce dernier devrait surtout se focaliser sur la mission qu'on lui confie : l'intérim, que nous proposons chezWalters People [société spécialisée dans l’intérim expert en comptabilité, banque, assistanat et IT, NDLR] peut être ainsi une alternative intéressante au CDI.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune diplômé pour que sa candidature fasse la différence ?
La première difficulté, à l'évidence, pour ces candidats, est de faire valoir leur expérience, même si elle n'est pas professionnelle. Certains y arrivent bien mieux que d'autres, comme cette jeune fille que j'ai recruté et qui, outre une formation adéquate, m'avait démontré sa pugnacité par le fait qu'elle avait fait 12 ans de danse. Ainsi, lorsqu'un candidat nous dit qu'il est motivé, qu'il est prêt à s'engager, nous entendons qu'il le démontre. De même, lorsqu'un candidat arrive en entretien en ayant fait plus que lire la site web de l'entreprise, en ayant pris connaissance d'articles de presse sur la stratégie de l'entreprise et aux déclarations du CEO [PDG, NDLR] par exemple, cela est très apprécié. Dans les faits, trop peu de jeunes diplômés prennent la peine de se renseigner plus avant sur l'entreprise au sein de laquelle ils postulent : ceux qui le font prennent une longueur d'avance. Enfin, pendant l'entretien, il ne faut pas oublier de s'intéresser à la mission et à l'entreprise sous prétexte de se vendre : préparer des questions à destination du recruteur, prendre des notes pendant l'entretien... Dans cet exercice difficile que représentent les premiers entretiens de recrutement, cela peut faire la différence.
Marine Relinger © Cadremploi.fr
Le diplôme protège-t-il toujours de la crise ?
Malheureusement non, mis à part ceux des écoles de rang 1 [HEC, ESSEC, ESCP, EDHEC et EM Lyon du côté des écoles de commerce ; Polytechnique, centrale, les Mines et les Ponts, notamment, du côté des écoles d'ingénieurs ; ou encore Sciences Po Paris, NDLR]. Leurs étudiants trouvent assez facilement à se placer. Pour les autres, la concurrence ces dernières années est plus rude, et nous pouvons noter à ce titre que les entreprises s'ouvrent de plus en plus aux universitaires. En fait, tout dépend du secteur et de la fonction visée. Ainsi, si les banques par exemple les recrutent en moins grand nombre, les jeunes commerciaux ou encore les ingénieurs sont toujours très demandés. Et, pour ma part, ce qui fait la différence est la personnalité du jeune diplômé.
Comment doit se positionner un jeune diplômé pour décrocher son premier poste ?
Je ne lui conseille pas d'accepter une mission qui serait trop éloignée de ses objectifs, puisque les premières expériences acquises s’avéreront déterminantes pour la suite. Je dirais qu'un contrat est acceptable s'il lui permet de mettre en œuvre 30 ou 40% des compétences directement liées à son objectif, sachant que ses expériences suivantes pourront compléter son parcours. Par contre, je lui conseille de rester mobile : un jeune diplômé souhaitant évoluer doit aujourd'hui maîtriser l'anglais et, si possible, avoir déjà une expérience à l'international (tel un stage). Les Français, globalement, sont en retard en la matière et une évolution à l'international est un levier important pour la carrière d'un jeune diplômé aujourd'hui. Globalement, ce dernier devrait surtout se focaliser sur la mission qu'on lui confie : l'intérim, que nous proposons chezWalters People [société spécialisée dans l’intérim expert en comptabilité, banque, assistanat et IT, NDLR] peut être ainsi une alternative intéressante au CDI.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune diplômé pour que sa candidature fasse la différence ?
La première difficulté, à l'évidence, pour ces candidats, est de faire valoir leur expérience, même si elle n'est pas professionnelle. Certains y arrivent bien mieux que d'autres, comme cette jeune fille que j'ai recruté et qui, outre une formation adéquate, m'avait démontré sa pugnacité par le fait qu'elle avait fait 12 ans de danse. Ainsi, lorsqu'un candidat nous dit qu'il est motivé, qu'il est prêt à s'engager, nous entendons qu'il le démontre. De même, lorsqu'un candidat arrive en entretien en ayant fait plus que lire la site web de l'entreprise, en ayant pris connaissance d'articles de presse sur la stratégie de l'entreprise et aux déclarations du CEO [PDG, NDLR] par exemple, cela est très apprécié. Dans les faits, trop peu de jeunes diplômés prennent la peine de se renseigner plus avant sur l'entreprise au sein de laquelle ils postulent : ceux qui le font prennent une longueur d'avance. Enfin, pendant l'entretien, il ne faut pas oublier de s'intéresser à la mission et à l'entreprise sous prétexte de se vendre : préparer des questions à destination du recruteur, prendre des notes pendant l'entretien... Dans cet exercice difficile que représentent les premiers entretiens de recrutement, cela peut faire la différence.
Marine Relinger © Cadremploi.fr
J'aime
925 vues
Visites
Conseils recherche d'emploi pour les jeunes diplômés
2013-11-21 11:19:31
reseau-istec.fr
https://www.reseau-istec.fr/medias/image/11965007246336c2841362e.png
2013-12-15 14:10:05
2013-11-21 11:19:31
Association des Diplômés - Coach Carrières ISTEC Réseau
Les conseils d'Alain Mlanao, directeur général de la société spécialisée dans l’intérim expert Walters People.
Le diplôme protège-t-il toujours de la crise ?
Malheureusement non, mis à part ceux des écoles de rang 1 [HEC, ESSEC, ESCP, EDHEC et EM Lyon du côté des écoles de commerce ; Polytechnique, centrale, les Mines et les Ponts, notamment, du côté des écoles d'ingénieurs ; ou encore Sciences Po Paris, NDLR]. Leurs étudiants trouvent assez facilement à se placer. Pour les autres, la concurrence ces dernières années est plus rude, et nous pouvons noter à ce titre que les entreprises s'ouvrent de plus en plus aux universitaires. En fait, tout dépend du secteur et de la fonction visée. Ainsi, si les banques par exemple les recrutent en moins grand nombre, les jeunes commerciaux ou encore les ingénieurs sont toujours très demandés. Et, pour ma part, ce qui fait la différence est la personnalité du jeune diplômé.
Comment doit se positionner un jeune diplômé pour décrocher son premier poste ?
Je ne lui conseille pas d'accepter une mission qui serait trop éloignée de ses objectifs, puisque les premières expériences acquises s’avéreront déterminantes pour la suite. Je dirais qu'un contrat est acceptable s'il lui permet de mettre en œuvre 30 ou 40% des compétences directement liées à son objectif, sachant que ses expériences suivantes pourront compléter son parcours. Par contre, je lui conseille de rester mobile : un jeune diplômé souhaitant évoluer doit aujourd'hui maîtriser l'anglais et, si possible, avoir déjà une expérience à l'international (tel un stage). Les Français, globalement, sont en retard en la matière et une évolution à l'international est un levier important pour la carrière d'un jeune diplômé aujourd'hui. Globalement, ce dernier devrait surtout se focaliser sur la mission qu'on lui confie : l'intérim, que nous proposons chezWalters People [société spécialisée dans l’intérim expert en comptabilité, banque, assistanat et IT, NDLR] peut être ainsi une alternative intéressante au CDI.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune diplômé pour que sa candidature fasse la différence ?
La première difficulté, à l'évidence, pour ces candidats, est de faire valoir leur expérience, même si elle n'est pas professionnelle. Certains y arrivent bien mieux que d'autres, comme cette jeune fille que j'ai recruté et qui, outre une formation adéquate, m'avait démontré sa pugnacité par le fait qu'elle avait fait 12 ans de danse. Ainsi, lorsqu'un candidat nous dit qu'il est motivé, qu'il est prêt à s'engager, nous entendons qu'il le démontre. De même, lorsqu'un candidat arrive en entretien en ayant fait plus que lire la site web de l'entreprise, en ayant pris connaissance d'articles de presse sur la stratégie de l'entreprise et aux déclarations du CEO [PDG, NDLR] par exemple, cela est très apprécié. Dans les faits, trop peu de jeunes diplômés prennent la peine de se renseigner plus avant sur l'entreprise au sein de laquelle ils postulent : ceux qui le font prennent une longueur d'avance. Enfin, pendant l'entretien, il ne faut pas oublier de s'intéresser à la mission et à l'entreprise sous prétexte de se vendre : préparer des questions à destination du recruteur, prendre des notes pendant l'entretien... Dans cet exercice difficile que représentent les premiers entretiens de recrutement, cela peut faire la différence.
Marine Relinger © Cadremploi.fr
https://www.reseau-istec.fr/medias/image/thumbnail_14681493385ec259f1d4bb3.jpg
Commentaires0
Vous n'avez pas les droits pour lire ou ajouter un commentaire.
Articles suggérés